Un détour place Saint-Jacques
Autrefois lieu de fêtes, aujourd’hui dédiée au stationnement, la place Saint-Jacques est étroitement liée à l’histoire locale.
Au temps du premier stade
L’aménagement du terrain scolaire d’éducation physique et sportive que nous connaissons aujourd’hui, boulevard de la République, a été réalisé entre 1951 et 1955.
La place Notre-Dame, reflet de l'histoire communale
La place Notre-Dame a milles anecdotes à raconter. Les recherches croisées entre histoire et géographie, permettent de mieux comprendre son passé.
Une sous-préfecture itinérante
D’abord à Thouars, puis rue Jean-Jaurès ou place du 5-Mai : l’antenne des services de l’Etat a connu plusieurs sites avant de revenir près de la mairie, en 1954.
Pouzineau, l'histoire en place
Utile pour de nombreux usagers, la place Pouzineau fut longtemps un champ de foire aux chevaux. Elle doit son nom à un ancien curé.
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La longue histoire de la mairie.
Lancé en 1820, le projet de l’hôtel de ville se concrétisa quinze ans plus tard. L’histoire de ce chantier au long parcours est ici restituée.
Une fois détruite, la caserne militaire laisse la place au groupe scolaire de filles
La rue René-Héry, autrefois rue de Versailles, descend de la place Notre-Dame, parallèle à la rue Gambetta. En la descendant, sur la droite, se trouve l’école maternelle René-Héry et à gauche l’arrière de l’hôtel le Dauphin dont la façade orne la rue Gambetta.
Des évolutions à grand train
Le cadastre napoléonien de 1811 permet de suivre la transformation de la ville. La section Saint-Jean a ainsi été modifié par l’arrivée du chemin de fer.
La prison n'était pas qu'une rue
Une prison occupait jusqu’en 1968 l’espace de l’actuelle place Charles-De-Gaulle. Son architecture originale ne la préservera pas de la destruction.La construction de la prison, dont une rue portant le même nom sera percée en 1870.
C'était le grenier du Bocage
A l’angle de la rue Jean-Jaurès et du boulevard Nérisson, les établissements Gellot constituaient une plateforme de choix pour bon nombre d’épiceries et magasins des environs.
La longue histoire du Foyer Hérault
L’histoire du Foyer Hérault est conservée aux Archives municipales à travers le plan de la construction d’un douzième logement à l’asile des travailleurs courageux avec portique d’entrée en 1900. Il est conservé sous la cote 3 M 1
L'incontournable place Labate
La place Labate est un haut lieu de Bressuire puisqu’elle domine toute la cité historique de ses 201 mètres d’altitude, mais aussi parce que son histoire est riche d’événements et de festivités avec une économie naguère florissante. Territoire de la commune de Saint-Porchaire, mais propriété de la ville de Bressuire, elle fut absorbée par cette dernière en 1885.
Le Cercle Bressuirais d'Art Dramatique
L’inauguration du nouveau théâtre de Bressuire, en janvier 2012, est l’occasion de réaliser une rétrospective sur l’histoire du théâtre et du spectacle à Bressuire. L’exposition intitulée « Théâtre et Cinéma, un siècle de culture à Bressuire » permet alors de présenter un ensemble de documents conservés aux archives municipales, mais aussi grâce aux Bressuirais et Bressuiraises qui ont transmis leurs souvenirs, anecdotes, photographies….Leur participation nourrit non seulement l’exposition de documents rares mais contribue aussi à enrichir le fonds photographique des archives municipales.
La publicité fait son entrée en 1931
Sous la cote 2 D 29, une sous-série correspondant aux actes de l’administration municipale, on y trouve des correspondances entre la Générale Publicité et la Ville de Bressuire.
Cette société avait pour but de créer et gérer des publicités, affichage général pour Paris et la Province, panneaux, toiles et affiches de surveillance – Cinéma, Publicité T.S.F. Elle était concessionnaire exclusive de la publicité dans les gares, sur les ouvrages d’art et terrains du réseau de l’État.
En 1930, « La Générale Publicité » propose à la Ville de Bressuire d’agencer l’intérieur des halles avec de la publicité décorative. Un peu moins de 120 commerçants et industriels sont sollicités par la société parisienne.
Cet atelier a marqué son époque
L’entreprise Goyault-Jolly a traversé le temps, depuis sa création au début du siècle dernier. Elle fut incontournable, pour de nombreux bressuirais.
A l’occasion de l’exposition « Bressuire raconte ses commerces d’antan, 1900-1950 » en 2017 présentée au château de Bressuire, Jean-Pierre Jolly a confié son témoignage sur l’historique de l’entreprise Goyault-Jolly de 1900 à 1997. Il nous a quitté à l’âge de 73 ans, le 16 avril 2021.
Une librairie plus que centenaire
Commerce incontournable de Bressuire, la librairie le Fréneau trouve son origine dès l’année 1919. Cette longue histoire reste perpétuée de nos jours.
L’histoire de la librairie le Fréneau commence le 6 août 1919 pour la Famille Rouet. Bertrand Salis, propriétaire d’une librairie à Chemillé dans le Maine et Loire, achète aux époux Talbot un fonds de commerce à Bressuire.
Un transporteur emblématique
Parmi les commerces d’antan figure celui d’Henri Violau, transporteur. Son activité, lié notamment à la vie locale, fut le reflet d’une époque.
L’histoire de ce transporteur nous est racontée par deux de ces petits-enfants, Claude Just et Christian Tronquet, cousins nés le même jour en 1947.
La droguerie Bonneau
La droguerie de René Bonneau, installée en haut de la rue Gambetta. Sa fille raconte ses souvenirs d’enfance.
Elle se souvient que “l’on y vendait presque tout au poids, qu’on pesait énormément” et que “l’on vendait beaucoup à la pièce”.
Ce coiffeur était incontournable
Le salon de coiffure Henri Martineau était situé place de la Sous-Préfecture (aujourd’hui place du 5 mai) juste à l’emplacement actuel de Miss Pizzas. Sa devanture décrit bien ses services : salon pour dames, spécialité de postiches et parfumeur. Grâce aux annuaires des Deux-Sèvres de 1900 à 1951, on sait qu’il était en activité entre 1901 et 1936. Antonin Bourreau y fut ouvrier avant d’ouvrir son propre salon, route de Nantes (boulevard Alexandre 1er).
Aux bons soins des pharmaciens
L’exposition « Bressuire raconte ses commerces d’antan, 1900-1950 » en 2017 a été l’occasion pour les Archives Municipales de dresser un état non exhaustif des petits commerces, artisans et services de sa ville. La collaboration d’Histoire et Patrimoine du Bressuirais par ses connaissances de l’histoire locale, le fonds documentaire ainsi que les archives conservés dans le service, par le prêt des bressuirais de multiples documents, photographies et objets dérivés, permettent aujourd’hui d’en faire la présentation
La Fête nationale du 15 août 1869
La tradition de la Fête nationale du 14 juillet est désormais ancrée, depuis des générations, comme un rendez-vous en principe immuable. Ce ne fut toutefois pas toujours le cas. La date du 15 août fut, pendant plusieurs décennies, considérée comme jour de Fête nationale.
Les archives municipales de Bressuire conservent sous la cote 1 I 23 un dossier relatant l’organisation de la Fête nationale du 15 août 1869. Une affiche très sobre, signée par le maire Clodomir Barbaud, annonce le programme.
Il y a 127 ans, Bressuire était en fête
Dans le classement des Archives municipales la série I concerne l’hygiène publique et la justice. Elle même est composée de sous-séries, celle nommée 1 I est remarquable pour ses affiches des fêtes locales.
L'ultime souvenir du Circuit de vitesse
Tout était prêt pour l’édition de 1955 du Circuit international de vitesse. L’épreuve n’aura finalement jamais lieu.
Sous l’Occupation mais aussi après-guerre, la Fête des mères a donné lieu à des animations d’envergure, à Bressuire
C’est d’abord en 1806 que Napoléon aurait eu l’idée d’une fête des mères officielle afin d’honorer les mères de familles nombreuses. Mais il faudra attendre le 20 avril 1926 pour que la première « journée des mères » soit célébrée. Les mères de familles nombreuses sont alors honorées avec une remise de « médaille de la famille française ».
Souvenirs du petit séminaire
Parmi les archives privées conservées au sein des Archives municipales de Bressuire, la sous-série 70 Z est agrémentée d’une photographie du petit séminaire Saint-Joseph de Bressuire datant de l’année scolaire 1893-1894.
Une journée du timbre respectée à la lettre
Cette affiche (cotée 1 I 47) réalisée par l’imprimerie Grolleau de Bressuire, annonce la célébration de la journée nationale du timbre. Cette manifestation a été créée par la Fédération des sociétés philatéliques françaises en 1937, tous les ans des expositions sont organisées en France. Depuis 1944, la Poste émet un timbre consacré à cette journée
Un billet de confiance signé Delouche, Maire en 1791
Le service de Archives municipales de Bressuire collecte, classe, conserve et communique les documents produits et reçus par les services municipaux. Il peut aussi lorsque l’intérêt patrimonial est certain, acheter des documents rares
Quand le maire irritait les féministes
Ancien maire et sénateur radical de Bressuire, René Héry était opposé au vote féminin. La Ligue française pour le droit des femmes ne l’épargnait pas.
Le grand bazar régnait en ville
L’enseigne Grand Bazard des galeries parisiennes a illustré l’essor commercial du début XX ͤ siècle. Des traces de son existence subsistent.
Vestiges d’une salle de gymnastique
La construction d’un stade scolaire était attendue de longue date. Quelques documents font état de la genèse de cet équipement, aujourd’hui disparu.
Le support touristique sort de l’oubli
Imaginée il y a plus de soixante ans, une enveloppe vantant tous les atouts de la ville. Peut-être une pièce unique.
Des trésors familiaux partagés
Les dons des particuliers sont précieux pour les archives municipales. Celui de la famille Garand révèle bien des aspects de la vie bressuiraise d’antan.
L’étonnant destin de Jean Bussi
Arrivé d’Italie en quête de travail, l’artisan-cimentier a contribué à la construction de nombreux éléments urbains locaux toujours visibles, de nos jours.
Souvenir de la vie des abattoirs
L’activité des abattoirs, qui subsiste aujourd’hui encore, a marqué des générations de bressuirais. Retour sur l’histoire de ce pan essentiel de l’économie locale.
L'Histoire de l'Hôpital Saint-Charles
Les hospices ou hôpitaux créés à l’origine par les chrétiens au Moyen-Age n’avaient pas pour vocation de soigner, mais d’accueillir les malheureux malades ou trop âgés, mais aussi les pèlerins sur le chemin de Compostelle. D’autres établissements charitables virent le jour comme les maladreries et aumôneries.
Un souvenir précieux des cavalcades
Rares sont les images représentant les cavalcades qui, jadis, enthousiasmaient les bressuirais.
Parmi les dons effectués aux archives municipales, Monsieur Patrick Ballargeau a offert une photographie d’une cavalcade.
Les cavalcades étaient organisées en général pendant le carême, moment conviviale dans les communes. Mais c’était aussi un prétexte pour collecter des fonds pour les nécessiteux.
Aux prémices de la Foire-Expo
Retour sur ce temps fort de la vie bressuiraise.
Grande manifestation qui présente le savoir-faire des agriculteurs et des artisans du bocage bressuirais. La toute première Foire-Exposition-Concours d’animaux de boucherie de l’espèce bovine, a été présentée le jeudi 18 mars 1937, comme nous l’atteste la superbe affiche conservée au sein des Archives Municipales.
Du temps de l'école des garçons
La vie de l'abattoir en peinture
Place forte de l’économie, l’abattoir municipal a capté le regard artistique de Géo Ham, en 1943. Deux de ses aquarelles sont précieusement conservées, aux Archives Municipales
L'émergence du Cinéma-Théâtre
En 1882, sur l’emplacement prévu à l’origine pour être une école, la municipalité décide la construction d’une salle des fêtes. C’est l’architecte Tilleau qui présente ce projet au maire de Bressuire, Charles Bienvenu.
Aux origines de la création des Halles
Le 4 janvier 1820, le conseil municipal de Bressuire décide l’achat de l’ancien couvent des Cordeliers en ruine qui appartenait à Pierre Rabouam de Montigny, pour y établir un nouvel Hôtel de ville, des halles, une école et la gendarmerie.
La petite histoire de Bressuire
Bressuire trouve son nom dans une forme latinisée d’un nom celtique, composé des termes « berg » (la montagne) et « durum » (la forteresse) qui, liés, forment le nom de Berzoriacum au XIe siècle signifiant la « forteresse de la colline », peut-être en référence au castrum bâti sur une hauteur. Plus tard, le nom se transforme en Berchorium au XIIe siècle, pour devenir Berssuyre au XIVe siècle.