Des évolutions à grand train
Le cadastre napoléonien de 1811 permet de suivre la transformation de la ville. La section Saint-Jean a ainsi été modifié par l’arrivée du chemin de fer.
Cette partie de l’ancienne cité, se situe entre le chemin de la Papaudière (rue des Fossés et son prolongement) au nord, la Grande rue à l’est, rue Duguesclin et rue de la Montée au sud et l’ensemble du château à l’ouest.
Les parties des vieilles murailles, encore visibles aujourd’hui et clairement indiquées sur le plan de 1811, sont les suivantes : le grand mur en limite sud du cimetière, la tour de la Guéserie et les deux parties s’accrochant aux remparts du château, en haut des douves d’une part et la porte du Péré d’autre part.
L’arrivée du réseau ferroviaire a profondément modifié cette partie de la ville entre 1860 et 1880. Le chemin de fer entre à Bressuire au nord par une tranchée profonde qui isole du reste de la ville, à l’ouest, le quartier de la Paillerie et le château, même si ces derniers continuent d’être reliés à la ville par un pont de briques qui enjambe les voies. La tranchée se prolonge par un viaduc de 10 arches avant d’arriver en gare. Au passage, les travaux de creusement de la tranchée firent disparaître les ruines de l’église Saint-Jean.
On remarquera sur le vieux plan la présence de quelques maisons sur la place Notre-Dame et les bâtiments de l’Hospice, là où se trouvait la maison de retraite la Maisonnée. Enfin, comme modifications importantes, on notera le prolongement de la rue des Hardilliers, l’ouverture de la place Pouzineau et de la rue Aristide-Briand mais aussi les constructions de l’hôtel de ville, des halles et de la sous-préfecture, sans oublier la construction en 1885 du château style néo-gothique à l’intérieur des murailles du château féodal.